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La polémique Youssoupha montre que les Français ne supportent plus que l’on crache dans la soupe

La polémique autour du rappeur Youssoupha, choisi pour interpréter l'“hymne” de l'équipe de France de foot pour l'Euro, ne retombe pas. Pour notre chroniqueur Alexandre del Valle, cette polémique montre que les Français supportent de moins en moins que les enfants de l'immigration soient aussi ingrats envers le pays qui les nourrit et les a rendus célèbres et que nos élites laissent se développer la haine anti-française, vraie responsable du risque de guerre civile imputé par ces mêmes élites à l'extrême-droite.




Il est vrai que c’est un comble de confier un tel rôle de représentation nationale à un auteur de propos aussi francophobes et anti-patriotiques. Nombre de chansons du rappeur Youssoupha indiquent bien son état d’esprit. En 2015, il chantait : « Nique le proc’, nique le protocole et nique la police ». Dans son dernier album, Neptune Terminus, il déclame : « la France, plus je la quitte, plus je l’aime ». Étonnement défendu par l’essentiel de la Macronie et nombre de politiques et personnalités, de Najat Vallaud-Belkacem à Audrey Pulvar en passant par Roselyne Bachelot, le rappeur, dans Solaar Pleure, traite la France de « pays d’escrocs » qui ont « volé nos œuvres d’art ». Dans À force de le dire (2009), Youssoupha offre « un billet sur la tête de celui qui fera taire ce con d’Éric Zemmour ».


Dans l’Éternel Recommencement (2006), sa cible était Marine Le Pen : « Ma ‘sique en exil zigzag entre les basses et les aigus ; J’mélange mes fantasmes et mes peines ; Comme dans c’rêve où ma semence de nègre fout en cloque cette chienne de Marine Le Pen ». Dans son tube Les apparences nous mentent, Youssoupha explique « J’fais plus confiance à la France, Elle nous accuse d’être dissipés mais ses dés ; Étaient pipés d’avance. Et j’m’en tape de tous ces rappels à l’ordre, bientôt j’me taille au bled dépenser l’argent de tes allocs ». Drôle de reconnaissance et de gratitude pour un immigré (il est né à Kinshasa (RDC) arrivé en France à 12 ans, qui y est devenu célèbre, qui y a étudié et qui doit tout ce qu’il est à ce pays conspué. Cette ingratitude inouïe nous rappelle les cas de Omar Sy, acteur soi-disant préféré des Français qu’il ne cesse pourtant de qualifier de « racistes », ou celui de Benzema, qui ne voit dans la France que le pays du « boulot » et dans l’Algérie celui qu’il aime et dont il est fier.


La banalisation du rap anti-français, un phénomène général


En réalité, la banalisation du rap raciste anti-français et anti-flics est un phénomène général, la majorité des rappeurs à grand succès son sur la même ligne anti-française et anti-flics. Quelques exemples parmi des milliers, tous impunis malgré leur haine et leur violence, parlent d’eux-mêmes et préparent bien plus la guerre civile que les tribunes des militaires et des Zemmour qui le redoutent. Dans le morceau Le Bitume avec une plume (2002), le célèbre rappeur Booba explique: « Quand j’vois la France les jambes écartées j’l’encule sans huile (…). Alors Nadine Morano c’est le Ku Klux Klan. » Dans son tube Porsche Panamera, le rappeur Booba présentait Mohamed Mérah comme un homme ayant une « cause » : « On canarde tout pour une cause, Mohamed Merah », « Allah y rahmo Dieu ait son âme car seul le crime paie », « Bang Bang dans vos têtes, on vous rafale on a l’seum comme Merah »… Dans meurtre légal, le groupe Smala chante : « Quand le macro prend le micro, c’est pour niquer la France. Guerre raciale, guerre fatale, oeil pour oeil dent pour dent, organisation radicale, par tous les moyens il faut leur niquer leurs mères Gouers (Français, ndlr)… Flippe pour ta femme tes enfants pour ta race… On s’est installé ici c’est vous qu’on va mettre dehors. »


On peut aussi rappeler les appels à tuer des policiers contenus dans le tube du groupe Lunatic intitulé Violence/délinquance : « J’aime voir des CRS morts. J’aime les pin-pon, suivis d’explosions et des pompiers. Un jour j’te souris, Un jour j’te crève. J’perds mon temps à m’dire qu’j’finirais bien par leur tirer d’ssus. Lunatic dans la violence incite ». Le groupe Sexion d’Assaut appelle dans un clip à massacrer les homosexuels: « Je crois qu’il est grand temps que les pédés périssent, coupe-leur le pénis, laisse-les morts sur le périph »… Dans son tube Don’t laïk, le rappeur islamiste Médine chantait : « Marianne est une femen tatouée « Fuck God » sur les mamelles », « J’mets des fatwas sur la tête des cons », etc. Comme Nick Conrad, qui appelait à « tuer des bébés blancs », le groupe 113 chante : « J’crie tout haut : j’baise votre nation. L’uniforme bleu, depuis tout p’tit nous haïssons. On remballe et on leur pète leur fion. Faut pas qu’y ait une bavure ou dans la ville ça va péter, Du commissaire au stagiaire : tous détestés ! A la moindre occasion, dès qu’tu l’peux, faut les baiser. Bats les couilles les porcs qui représentent l’ordre en France »



Un autre groupe rap au nom révélateur, Sniper, appelle à « pendre » les Gaulois, à « caler » les flics ou Le Pen. Dans le tube Nique le système, le groupe encourage à « Niquer l’système, ils auront le feu (…) qu’on les brûle, qu’on les pende ou qu’on les jette dans la Seine, (…). J’aimerais être dans la peau de ce flingue tenu dans la main d’un beur qui se verrait caler Le Pen… » Dans un autre morceau intitulé La France, Sniper appelle à « exterminer les ministres et les fachos. La France est une garce et on s’est fait trahir (…). Les frères sont armés jusqu’aux dents, tous prêts à faire la guerre (…). Bientôt à l’Élysée des Arabes et des Noirs au pouvoir. Faut que ça pète ! Frère je lance un appel, on est là pour tout niquer. La France aux Français, tant qu’j’y serai, ce serait impossible. Leur laisser des traces et des séquelles avant de crever. Faut leur en faire baver v’la la seule chose qu’ils ont mérité (…), j’aimerais les faire pendre. Mon seul souhait désormais est de nous voir les envahir. »



Il y a quelques années, le rappeur Conrad avait été au centre d’une polémique pour avoir chanté: « Je baise la France jusqu’à l’agonie (…), Bite dans sa bouche, Jouis comme un porc. Cet hexagone, j’l’encule sa grand-mère ; Que dit l’autre con de Charles Trenet, N’a jamais été doux, le pays ; Je baise la France, je brûle la France, Doux pays de mon enfance… Nique le buzz, jveux tout baiser. Et sans faire d’effort, j’vais pulvériser toutes ces catins. J’ai brûlé la France, Instoppable est l’incendie ». Nick Conrad a même vanté le djihadiste Mohamed Merah : « La prof m’a appelé Khaled Kelkal, Sans doute avait-elle ses raisons. Ils disent que j’attise violente guerre civile (…). Marianne a falsifié ma story, Jvais poser une bombe sous son panthéon royal, est mon ADN, Criminel, est mon génie, Ma plume détruit la France qui crie ». Seuls les imbéciles invétérés ou les adeptes de la pire mauvaise foi peuvent encore affirmer que le racisme ne réside que dans le camp des « Blancs-Gaulois » et que la guerre civile ethno-religieuse ou les chocs de civilisations ne sont que des fantasmes d’extrême-droite…

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