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Del Valle : Trump et les néo-conservateurs, une histoire plus complexe qu’il n’y paraît

CHRONIQUE. Les premières nominations au sein du cabinet de Don





ald Trump font la part belle aux néoconservateurs, à rebours de ses discours de campagne. 


Depuis son élection, Donald Trump a commencé à constituer sa future équipe gouvernementale, notamment en matière de sécurité nationale et de politique étrangère. Étonnement, celui qui fustige l’interventionnisme et semble être le pire ennemi des néoconservateurs vient pourtant de nommer plusieurs d’entre eux à des fonctions stratégiques, comme il l’avait déjà fait en 2017 avec Nikki Haley, John Bolton et Mike Pompeo. On a d’abord appris qu’il nommerait la représentante de New York Élise Stefanik comme ambassadrice à l’ONU ; le représentant de Floride Mike Waltz comme conseiller à la sécurité nationale et le sénateur Marco Rubio comme futur Secrétaire d’État.


Waltz, Stefanik, Rubio, trois conservateurs pur jus


Ex-militaire de profession et diplômé de l’Institut militaire de Virginie en 1996, Mike Waltz, ancien des Special Forces, a servi en Afghanistan, a été conseiller à la sécurité nationale du vice-président Dick Cheney, idéologue “néo-con” majeur sous l’administration de George Bush jr., puis a travaillé aux côtés du secrétaire d’État Donald Rumsfeld, le chef de file des néo-cons. Le mois dernier, après qu’Israël a frappé des cibles militaires en Iran, Waltz a poussé Israël à frapper les installations d’exportation de pétrole iraniennes sur l’île de Kharg. Il pousse Israël à l’escalade contre Téhéran et il a parrainé une autorisation de recours à la force militaire (AUMF) habilitant le président à entrer en guerre contre les cartels de la drogue mexicains.



Élue représente depuis 2014, Élise Stefanik est également un soutien inconditionnel à Israël. Diplômée de Harvard, elle a rejoint l’administration Bush, au sein du bureau du chef du Cabinet de la Maison Blanche avant de rejoindre l’équipe Romney-Ryan. Elle défendit Donald Trump face à une procédure de destitution en 2021 et devint numéro trois du groupe républicain à la Chambre des représentants en mai 2021.


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