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Les rappeurs de la Haine ou la banalisation du racisme anti-Blanc et du « jihadisme artistique »

Nick Conrad, ce rappeur au départ inconnu qui a fait du buzz en autoproduisant une chanson qui incite à « pendre et tuer les blancs, y compris les « bébés », va être jugé en janvier prochain pour « provocation au crime ».


Toutefois, et au grand dam des rares associations anti-racistes qui ont porté l’affaire en justice, notamment la LICRA, et au regret de nombreux politiques (majoritairement de droite) qui ont dénoncé des propos d’une violence anti-Blancs inouïe, aucune mention « d’incitation à la haine raciale » n’a été retenue. Quelques mois plus tôt, c’est le rappeur islamiste Médine, auteur d’un album intitulé Jihad, qui a été au centre d’un scandale en annonçant une série de concert au Bataclan alors qu’une de ses chansons appelle à « crucifier les Laïcards » et après avoir osé poser fièrement en photo autour du titre Jihad et d’un sabre d’Allah… Il a fini certes par annuler ses concerts du Bataclan. Mais il ne l’a fait ni sous la pression de la Justice ni sous celle des médias classiques ou du gouvernement, mais face à la mobilisation inattendue d’avocats de victimes du Bataclan, notamment maître Philippe de Veulle, et d’associations de militants anti-islamistes et de victimes qui ont porté l’affaire sur les réseaux sociaux. Loin de faire preuve de moindre empathie, le « rapislamiste » Médine a lancé une provocation de plus en se présentant lui-même comme la « victime de l’extrême-droite islamophobe » au lieu de se remettre en question et de demander pardon aux familles des victimes… Le but de cette série d’articles-feuilletons est d’analyser l’étrange propension des élites françaises et occidentales à minimiser, excuser, voire même nier le racisme anti-Blancs et même à diaboliser ceux qui osent le dénoncer, accusés de «parler comme l’extrême-droite » ? Devrait-on par conséquent clamer que l’on déteste le vin rouge si Hitler a aimé le vin rouge ? Doit-on haïr la France et Jeanne D’Arc dès lors que Le Pen père ou fille les célèbrent ? Comment une telle inversion des rôles est-elle devenue possible ? Comment en est-on arrivé à ce que les nouveaux bréviaires de la haine anti-Blancs, anti-Français, anti-flics et anti-occidentale soient à ce point banalisés, voire même légitimés dans les médias, les milieux artistiques et les salons alors que la haine équivalente opposée est combattue dans l’œuf et de façon impitoyable? Cet apprentissage de la haine raciale et civilisationnelle envers le Gaullois, la France coloniale, les « mécréants » Juifs ou « croisés chrétiens », est relativisé par des « sociologues du rap », des « spécialistes » des banlieues et des militants de l’Ultra-gauche « indigéniste », mais il est tout sauf innocent. Nous soutenons pour notre part que les appels purs et simple aux meurtres barbares et à la haine la plus décomplexée envers les Occidentaux « responsables de tous les maux des musulmans », n’est pas neutre sous prétexte qu’il s’agit d’art. Il suffit de voir les comportements criminels et violents de nombre de rappeurs dans leurs vies privées, de scruter les idées islamistes radicales de tant d’entre eux et même les nombreux ex-rappeurs parfois connus devenus jihadistes ou la passion pour le rap de si nombreux jihadistes pour réaliser la gravité de ce phénomène du rap haineux anti-occidental qui, avec les prisons, les prédications d’imams radicaux et les appels sur les réseaux sociaux, est devenu depuis des décennies l’un des terreaux d’incubation des nouveaux barbares que prise tout particulièrement Daech…



« Racismes homologués » et « racismes » non-homologués


Cette difficulté qu’ont nos élites politiques, intellectuelles et judiciaires à reconnaître la réalité grandissante du racisme anti-occidental, anti-blanc, francophobe ou christianophobe (alors que le racisme anti-Noirs, anti-Arabes et « islamophobe » des Blancs-chrétiens-Européens est constamment traqué et condamné, même lorsqu’il n’est pas manifeste), répond en fin de compte à une logique intellectuelle et psychologique implacable que nous avons développée notamment dans nos ouvrages La Nouvelle christianophobie et Le complexe occidental. Cette dissymétrie et ce deux poids deux mesures repose en fait sur le postulat central de la doxa cosmopolitiquement correct : Le Blanc-chrétien-européen-américano-sioniste est a priori coupable sans appels car responsable (et donc justiciable) de tous les maux passés (croisades, colonialisme) et présents (« impérialisme et sionisme ») des non-Occidentaux, des Africains et des Arabes en général et des Musulmans en particulier. Sa faute étant imprescriptible, comme les crimes contre l’Humanité, il doit payer éternellement et sa rédemption ne peut passer que par son auto-destruction expiatoire. Revenons donc sur l’affaire de Nick Conrad, ce rappeur au départ inconnu au bataillon que la provocation raciste et l’outrance ont permis de devenir d’un coup célèbre. La question qu’il convient de se poser est pourquoi ce triste sire a été condamné de façon si rapide et a été dénoncé par tant d’indignés d’habitude sélectifs alors que d’autres très nombreux rappeurs de haine, bien plus célèbres, déversent en toute impunité et depuis des décennies leur haine anti-française et leurs appels au meurtre de Blancs sans qu’aucune condamnation judiciaire ou médiatique ne s’en suive, et ceci dans l’indifférence générale la plus totale. En réalité, si presque tout le gratin politico-médiatique parisien s’est rué sur le rappeur, y compris le ministre démissionnaire Gérard Collomb, c’est surtout parce qu’il s’agissait cette-fois d’un « artiste » non installé non protégé ar une grande maison de production, et qui n’est donc ni connu ni reconnu. Les poursuites contre Nick Conrad ou l’annulation éventuelle de ses concerts pour cause d’« incitation à la haine » ne risquent pas de provoquer des émeutes. L’homme n’est ni Public Ennemy, le groupe rap noir américain antisémite et anti-Blancs qui a déversé sa haine durant des décennies et a pu se produire partout en France et en Europe à grands renforts de publicité, ni même Booba et Kaaris, qui ont pu saccager un hall d’aéroport sans risquer plus que de la prison avec sursis ou un bracelet électronique et que la presse a finalement dépeint avec bienveillance en donnant la parole aux avocats mais pas aux employés de l’aéroport et voyageurs indignés ou traumatisés par la rixe barbare… Les concerts vont d’ailleurs reprendre sans difficulté. Cela veut simplement dire que lorsque les prédicateurs de haine anti-flics ou anti-gaullois sont célèbres, ont pignon sur rue et sont défendus par des ténors du barreau rompus aux techniques de diversion judiciaire, les parquets et les juges sont bien plus indulgents... Il est donc clair qu’avec Nick Conrad, on a juste voulu donner à peu de frais un exemple en prenant pour cible le plus isolé des rappeurs de haine dont la mise à l’écart ne fera ni vagues ni ne suscitera de troubles à l’ordre public…



Le négationnisme du racisme anti-Blancs


Dans ce contexte, le but de l’Establishment et des Juges a surtout consisté à ne pas créer une jurisprudence qui inscrirait dans le marbre la pénalisation du racisme anti-blanc. L’idée est que si l’on qualifie les propos du rappeur Nick Conrad de racisme anti-Blancs, trop de groupes de rap célèbres disposant du soutien de masses de « jeunes » risquant de «tout casser » seraient de facto et de jure accusables et risqueraient donc un jour de voir leurs innombrables chansons haineuses interdites car tombant sous le coup de la loi… Or les autorités ne veulent ni « vagues » ingérables, ni remise en question du postulat central du politiquement correct qui permet de pérenniser ad vitam aeternam la culpabilisation de l’Homme Blanc : le seul « vrai » racisme et les seules formes de colonialismes ou d’esclavagismes ne peuvent être que celles imputables à l’ex-colonisateur et dont ne peuvent être victimes que les ex-colonisés, surtout les musulmans et les Africains mis dans un bloc victimaire sans tâche par les adeptes du nouvel antiracisme. L’affaire de Nick Conrad résulte certes d’une indignation réelle inédite, car pour la première fois depuis des décennies de banalisation, les autorités politiques ont dénoncé la chose de manière presque unanime. Toutefois, force est de constater que le Système cosmopolitiquement correct qui forge la pensée dominante ne permet de lyncher médiatiquement et judiciairement avec les « circonstances aggravantes du racisme » que ceux qui ceux dont le racisme à sens unique ne peut venir que du Blanc-chrétien contre le non-Blanc-musulman. En fin de compte, la condamnation de Nick Conrad permet aux médias et aux politiques de se donner bonne conscience et d’apparaître pour une fois « équilibrés » en dénonçant la haine de ce rappeur, mais ils le font à bon compte et surtout sans remettre en questions le postulat de base selon lequel seuls Blancs-Européens-Américains-Judéo-Chrétiens-Sionistes peuvent être réellement intolérants ou racistes, face aux Arabes et Noirs (mais rarement Asiatiques et Latino-américains) qui, en tant que « vraies victimes » par nature, ne peuvent être qu’innocentés lorsqu’ils professent une haine envers les Blancs-Occidentaux qui est en somme une « compréhensible réaction » à une haine première… Une histoire déjà ancienne Les propos d’une violence raciste inouïe proférés par Nick Conrad ne sont que des exemples parmi tant d’autres de la diffusion impunie d’un nouveau bréviaire de la haine anti-Occidentale. On se souvient de la sortie, dans les années 1990, du film culte de Mathieu Kassovitz, « La Haine », dont le message de haine envers les Flics demeure jusqu’à aujourd’hui une source d’inspiration pour les rappeurs français. Rappelons que la bande originale du film avait été signée par Expression Direkt, dont la chanson "Au mike j’kicke", comportait un message dépourvu d’équivoque et de culpabilité : « Ma bite tu peux l’astiquer ! Les arabes et les noirs vont tout niquer, j’m’répète , j’m ‘en bats les couilles je veux repartir friqué ». On se rappelle la compilation La Haine, Musiques Inspirées Du Film dont le message subversif fut alors encensé par les médias et toléré par les intellectuels politiquement corrects, bien plus indignés par quelques propos assimilationnistes de Zemmour ou Finkielkraut que par les appels à la haine raciale de rappeurs vindicatifs « racisés ». C’est à ce moment que se fit connaître le groupe rap Ministère AMER qui titrait une de ses chansons célèbres : au « Sacrifice de Poulet ». Certes, le tube anti-flics particulièrement violent vaudra au groupe une amende et des morceaux furent interdits de réédition, mais « Sacrifice De Poulets » lancera une véritable mode et banalisera les appels aux meurtres de flics.



Un festival de haine anti-française, anti-blanche et anti-Flics : quelques morceaux choisis…


Il est bon de rappeler que le cas de Nick Conrad est loin d’être isolé, et que si l’on voulait faire diminuer la haine anti-Français et anti-flics qui grandit au sein des populations « racisées » de moins en moins intégrées et appelées à se « désassimiler » par les islamistes, il conviendrait d’appliquer la loi aux fabricants de haine exotique francophobes et mécréantophobes. « Moi, je préfère le Coran, nique le Pape et l’Église », chante le leader de la « Ligue de Défense noire Africaine » : Gucci IG dans un élan de haine christianophobe totalement décomplexé. Rappelons que cette Ligue qui s’est par ailleurs singularisée en tentant d’empêcher la réédition d’un ouvrage de Blaise Cédrars qualifié de « négrophobe », est en fait une secte suprémaciste noire qui utilise le vecteur du rap identitaire de type black-muslim pour fanatiser et mobiliser des adeptes en vue d’une lutte finale raciale. De son côté, le « groupe 113 », qui n’a rien à envier à Médine ou Gucci IG, a commis des textes de rap tout aussi haineux et violents, mêlant appels à frapper du flic et haine anti-française : « j'crie tout haut: " J'baise votre nation " (ndlr la France), L'uniforme bleu, depuis tout p'tit nous haïssons. On remballe et on leur pète leur fion. (ndlrles policiers). Faut pas qu'y ait une bavure ou dans la ville ça va péter, Du commissaire au stagiaire: tous détestés ! A la moindre occasion, dès qu'tu l'peux, faut les baiser. (ndlr les policiers). Bats les couilles les porcs qui représentent l'ordre en France »… Un autre groupe rap au nom évocateur, « Sniper », affectionne tout autant les termes de « niquer » (les flics et les Françaises, ndlr) et appelle - bien avant Nick Conrad - à « pendre » les « babtous » (Blancs), puis à « caler » les Gaullois, les flics ou Lepen. « Sniper » se réclame intelligemment d’une « lutte anti-système » qui permet de se gagner la sympathie d’une certaine gauche radicale mais le groupe rap masque mal son idéologie haineuse et son racialisme rabique. Le morceau le plus explicite est : « Nique le système » qui encourage en réalité à la guerre civile qu’Eric Zemmour craint depuis des années et que l’ex-Ministre de l’intérieur Gérard Collomb redoute publiquement depuis son discours de passation de pouvoirs du 3 octobre dernier : « Niquer l'système, ils auront le feu car ils ont semé la haine, qu'on les brule, qu'on les pende ou qu'on les jette dans la Seine, Elle cherche à bruler nos racines, mais ya des soldats, des vrais guerriers dans l'ghetto. J'aimerais être dans la peau de ce flingue tenu dans la main d'un beur qui se verrait caler Lepen… ». Quant à leur autre chanson emblématique : "J'aime pas", elle vise la France en tant que telle, indépendamment de tout bord politique : « J'aime pas ce pays la France et le latin ,son système son baratin »… Dans un morceau intitulé "La France", Sniper appelle à « exterminer les ministres et les fachos. La France est une garce et on s'est fait trahir ( …). Les frères sont armés jusqu'aux dents, tous prêts à faire la guerre... (…). Bientôt à l'Élysée des Arabes et des Noirs au pouvoir. Faut que ça pète ! Frère je lance un appel, on est là pour tous nique. La France aux français, tant qu'j'y serai, ça serait impossible. Leur laisser des traces et des séquelles avant de crever (les blancs, ndlr). Faut leur en faire baver v'la la seule chose qu'ils ont mérités (…), j'aimerais les faire pendre (les blancs ndlr). Mon seul souhait désormais est de nous voir les envahir »… Conclusion qui a le mérite d’annoncer la couleur… On peut également évoquer le groupe Salif, dont l’une des chansons aux relents racialistes totalement décomplexés commence fort : « Allez-y, lâchez les pitts (bull, ndlr), cassez les vitres, quoi. Rien à foutre, d'façon en face c'est des flics. C'est U.N.I.T.Y., renoi, rebeu, babtou, tway. Mais si on veut contrôler Paris, tu sais que ça sera tous ensemble. Ca y est les pitts sont lâchés, les villes sont à chier, les vitres sont cassées, Les keufs sont lynchés, enfin, ça soulage, Faut que Paris crame. Ce soir à mort Le Pen, On redémarre la guillotine, pire qu'à Djibouti. Poitiers brûle et cette fois-ci, pas de Charles Martel. On vous élimine, puisque c’est trop tard. La France pète, J'espère que t'as capté le concept ».


Un autre groupe célèbre, Ministère Amer, vaut son pesant d’or. L’une de ses tubes-phares, intitulé « Flirt avec le meurtre », réitère cet appel à la guerre civile et identitaire et intensifie l’invitation à détruire la France : « j'aimerais voir brûler Panamau napalm sous les flammes façon Vietnam, tandis que ceux de ton espèce galopent ;Où 24 H par jour et 7 jours sur 7 , J'ai envie de dégainer sur des faces de craie (homme blanc, ndlr). Dommage que ta mère ne t'ait rien dit sur ce putain de pays. Me retirer ma carte d'identité, avec laquelle je me suis plusieurs fois torché »… On peut aussi se pencher sur le groupe « Smala », dont un extrait d’une chanson est autant explicite que terrifiante, "meurtre légal" : « Quand le macro prend le micro, c’est pour niquer la France. Guerre raciale, guerre fatale œil pour œil dent pour dent organisation radicale, par tous les moyens il faut leur niquer leurs mères Gouers (Français) c’est toi qui perds….Flippent pour ta femme, tes enfants pour ta race…On s’est installés ici, c’est vous qu’on va mettre dehors ».

Passons maintenant au groupe « Boss 3e œil » : « Stop les larmes, place au combat il est temps de lutter, buter ces férias. Un par un sur le carreau on va les baiser (…). Bon les gars, code table raz on efface la ville pire que la nuit de cristal, on nique tout, on brûle tout le monde, on frappe’’ Mes lascars ont la rage, pire qu’les pits, casse tous ». Quant au groupe « Ménage à 3 », ses chansons ne sont pas non plus piquées des hannetons et appelle carrément à commettre des attentats : « Mon armée, en un seul attentat va tout exploser, le troisième front en force contre le front. J’parle aux boys Cé-fran (français) 98 la 3e guerre se passe maintenant. J’les saigne, faut qu’y m’craignent. On rosse les gringos (blancs) du front. Faut …Calotter Jean Marie et Debrey, envoyer le GIA (Groupe Islamique Armé) ». Ici l’apologie du terrorisme et du jihadisme n’est plus allégorique ou indirect, mais frontal et explicite. Pas d’étonnement que nombre de rappeurs soient pro-Daech ou islamistes et que nombre de Jihadistes aient été shootés au rap anti-occidental durant leur jeunesse.



Un phénomène de société, Le « muslim rap » ou rap identitaire islamiste anti-occidental

Dans un de ses tubes, "Temps mort" , le groupe Lunatic glorifie Allah et les Palestiniens, annonce la guerre civile, conspue les Français, « porcs » mécréants, dans des termes d’une extrême vulgarité, invitant notamment à venger l’Afrique en « enculant la France »…: « Allah à Toi seul l'homme doit toute son adoration (…). On a pas oublié, l'or que le Pape porte au cou est celui qui nous a été pillé. Allo c’est B2O encore en chien d’chiennes, les hyènes ressentent la tumeur et moi j’suis d’humeur palestinienne. Qui veut la paix, prépare la guerre, j’te l’rappelle...vote pour emmener les porcs à la morgue. Eh négro ! C’est l’heure d’manger. Brûler leur sperme en échantillons, souder leurs chattes J’suis pas le bienvenue, mais j’suis là,(...), j’suis venu manger et chier là ». La chanson, d’une violence inouïe, appelle carrément à tuer des policiers et à violer la France, les « chiennes » de françaises citées plus haut : « Quand j’vois la France les jambes écartées j’l’encule sans huile. Z’ont dévalisé l’Afrique... J’vais piller la France. Tu m’dis "la France un pays libre" (...) attends-toi à bouffer du calibre.J’rêve de loger dans la tête d’un flic une balle de G.L.O.C.K » (marque de pistolet, ndlr). Une autre chanson "Mauvais Oeil", mérite également l’attention. Non seulement elle véhicule ce même ressentiment francophobe sous couvert d’anti-colonialisme revanchard et justicier, mais elle incite carrément à commettre des attentats jihadistes, ce qui revient à faire l’apologie de Daech ou Al-Qaïda : « Les colons nous l'ont mis profond, A l'envers on va leur faire. On est venu récupérer notre du . Dans vos rues on va faire couler votre pu. Attends toi à plus d'un attentat Ici en France, loin des ambiances "pétard" 14 juillet. Microphone ouvert et nos actions s'amorcent féroces. A.L.I., Booba, Lunatic, Hauts de seine, on te saigne ».

Encore plus explicite, la chanson "Guerre/Jihad" est une apologie pure et simple de la sécession territoriale, de la guerre urbaine et du pillage des mécréants : « on repartira avec leur argent, leur sang et leurs pessa (sapes=fringues). La France n’est pas territoire neutre. Mes troupes sont mobilisées. Ils ont leurs paradis fiscaux. Nous à défaut on impose nos lieux de non-droits. Et si c’est ça qu’ils veulent on va s’armer et s’entourer d’Khos ». Dans leur opus "Islam", tout aussi évocateur, les rappeurs défendent l’idée subversive qui consiste à être à la fois des bons musulmans pratiquants et des délinquants ne reconnaissant que la Loi divine de la Charià et rejettant celle des non-musulmans. Ceci évoque le profil de nombreux terroristes européens abreuvés depuis la tendre enfance au rap haineux anti-occidental qui prépare plus qu’il n’empêche la perméabilité aux discours des jihadistes qui savent récupérer les marginaux aptes à la violence issus des quartiers sensibles à dominante afro-musulmane : « Mais on reste pratiquants, délinquants. Nos psaumes récitées Par nos mômes de cité à cité. Nique la justice. Y'a qu'Dieu qui peut me juger. Rien qu’j’dors plus, sur cette terre de colons impurs. L pour ma Loi suprême représentée par le I Islam ». Dans le tube "Violence/délinquance", le groupe crie sa passion de l’assassinat des flics et des pompiers : « J'aime voir des CRS morts. J'aime les pin-pon, suivis d'explosions et des pompiers. Un jour j’te souris, Un jour j’te crève J’perds mon temps à m’dire qu’j’finirais bien par leur tirer d’ssus ». Dans la chanson "Racisme", le groupe Lunatic appelle de nouveau à tuer les « porcs » Blancs occidentaux puis à violer leurs femmes à l’instar des jihadistes de Daech : « Et si ma haine diminue C’est qu’les porcs (porcs = blancs) sont morts et qui m’reste plus qu’dix minutes. On met leurs femmes sans dessous. Mais attention y’a tension quand j’vois un porc (= blanc) chez moi. A rien apprendre sauf que les porcs sont à pendre »… Dans « l'Effort de Paix », le groupe explique son étrange conception de la « paix », qui annonce en fait la guerre aux mécréants « bâtards »: « J’suis venu en paix, pour faire la guerre aux bâtards... Chante pour que les porcs (=blancs, ndlr) rampent .... Et sur mon palier, ça sent que l’maffé, le couscous ou l’tiep. En tout cas pas l’porc ou bien l’cassoulet Comme chez les gens chez qui j’vais cagoulé... J’leur veux la guerre, donc laisse-moi en paix frère... On vend du shit aux blancs... ». Précisons que les deux chanteurs vedettes de « Lunatic » n’ont jamais été accusés de « racisme », d’incitation à la haine envers les non-musulmans. Leurs albums, qui fanatisent des milliers de jihadistes potentiels dès l’adolescence, se vendent et sont promus par les grands médias, librairies, Fnac, Virgin, amazone, et réseaux sociaux. En revanche, les groupes identitaires français pro-chrétiens, pro-armée ou anti-islamistes comme "Légion 88", "Bunker 84", ou "Snix » sont interdits à la vente dans ces lieux « autorisés ». Ainsi, de même que Zemmour ou Bensoussan ont été traînés en justice pour des propos sur l’islam pourtant argumentés et non assortis d’appels à la haine ou à la violence, les vrais appels aux meurtres barbares de ces groupes qui annoncent donc clairement la couleur raciale de leur projet de guerre civile jihadiste, n’ont presque jamais été censurés ou fait l’objet de poursuites pénales…

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